LANCEMENT DES ACTIVITES DE FORMATION 2019 DE L’ARMDS : Les contrôleurs financiers et les consultants du Mali à l’honneur !

Les activités de formation de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics et des Délégations de Service Public (ARMDS) au titre de l’année 2019 ont officiellement démarré le lundi 26 août 2019 au gouvernorat du District. Présidée par le président de l’ARMDS, Dr Allassane Ba, la cérémonie de lancement a enregistré la participation du Directeur national du contrôle financier, Djélikè Michel Dembélé, du président de la Fédération nationale des consultants du Mali (FENACOM), Abdalah Yattara, des représentants des structures de contrôle des finances publiques, ainsi que plusieurs autres acteurs de la commande publique.

Après trois années de mise en œuvre de son document de stratégie nationale de formation des acteurs de la commande publique conçu pour une période de cinq ans (2016-2020), où 3 876 acteurs ont été formés, il s’est révélé nécessaire pour l’ARMDS de perfectionner l’approche de sa démarche pédagogique. C’est pourquoi, le Régulateur de la commande publique qu’elle est, a sollicité     (après un rude appel à concurrence) les services du Cabinet international Afrique Compétences, spécialisé dans le développement de compétences, le conseil et la formation professionnelle en vue de mieux renforcer vos capacités.  Avec ce Cabinet, l’ARMDS projette de renforcer les capacités de  4 050 acteurs de la commande publique en deux (2) ans à Bamako et à l’intérieur du pays à travers 90 sessions de formation dont 26 sessions à Bamako et 64 dans les régions. Dans cette dynamique, rassure le président, l’ARMDS veillera particulièrement tant à la qualité des modules dispensés qu’à l’assiduité des participants, car son ambition à moyen terme, est le positionnement stratégique du Mali dans la sous-région voire en Afrique en matière de maitrise des outils de la commande publique.

Trois innovations majeures !

Il  a saisi l’occasion pour mettre en exergue quelques innovations majeures apportées dans l’organisation matérielle des sessions de formation. Selon lui, la première innovation réside dans la dispense des modules de formation par un Cabinet international africain spécialisé dans le développement de compétences, le conseil et la formation professionnelle.  La deuxième innovation se résume à l’identification précise et à l’analyse des besoins de formations par mes services techniques de tous les acteurs de la commande publique de notre pays.  La troisième innovation se rapporte à l’introduction des pauses déjeuners en lieu et place de ce que certains appellent « perdiems ». Une pratique qui, malheureusement, a tendance à prendre dangereusement le pas sur l’essentiel qui se résume en trois mots : besoin-primauté-qualité.

 Dr Allassane Ba  a   souhaité que l’enjeu de cette formation soit bien compris et que chacun d’entre vous s’investisse suffisamment afin de tirer le meilleur possible de cette opportunité offerte.  « Le développement du pays est l’affaire de tous. Il nous appartient de prendre nos responsabilités afin que chacun joue sa partition dans son domaine d’action. Ensemble, nous ferons face aux multiples défis liés à la commande publique et aux grands chantiers que nous devons mettre en œuvre pour le bien de Notre pays », a ajouté le président.

Maitriser des outils de la commande publique !

La commande publique draine des capitaux importants comme le témoigne les statistiques de l’année 2018 où 4 602 marchés totalisant un montant de 535 245 103 865 F CFA ont été passés par les autorités contractantes.

« Notre pays a donc besoin de chacun de ses Fils venant de tous les secteurs : administration publique, secteur privé, société civile, collectivités territoriales pour un meilleur assainissement du secteur de la commande publique, socle du développement d’un Etat. Dans cette optique, il faut noter que ni la volonté, ni l’engagement seul ne suffit pas ; il faut passer forcement par la maitrise des outils de la commande publique d’où toute l’importance des présentes sessions de renforcement des capacités techniques et professionnelles des acteurs que vous êtes. Et voilà une occasion qui vous est offerte pour nous aider à renforcer vos compétences en matière de préparation, passation, exécution, contrôle et règlement de la commande publique », a déclaré le président de l’ARMDS.

Dans son intervention, le Directeur national du contrôle financier  a déclaré que « la formation est une tâche permanente ». Il a ensuite  remercié le président de  l’ARMDS « dans son combat sans relâche pour une meilleure compréhension des procédures de passation des marchés publics ». Il a demandé  deux choses  aux contrôleurs financiers-participants : suivre avec sérieux et respect la formation et le respect de la nouvelle vision du contrôle qui a besoin d’une nouvelle race de contrôleurs financiers. Selon le Directeur, le nouveau contrôleur financier doit croire en Dieu, avoir l’amour de la patrie, être travailleur et discipliné, et surtout incorruptible.

Pour sa part, le Président de la FENACOM a déclaré que « la formation ne doit plus être perçue comme une charge au compte d’exploitation mais comme un produit. A ce titre, elle doit être moralisée au même titre que les actifs du bilan». C’est pourquoi, il a invité les participants à l’assiduité et au respect scrupuleux des horaires afin qu’au sortir de cette session qu’ils soient bien outillés.

La formation qui prendra fin le samedi 31 août prochain regroupe une centaine de Contrôleurs financiers et une cinquante de consultants du Mali.

error: Le contenu est protégé !!