Projets/Programmes

Les Projets

PROCEJ (Projet de Développement des Compétences et Emploi des Jeunes ) 

Afin de faire face au problème du sous-emploi et du chômage des jeunes, qui peut atteindre jusqu’à 30 % dans les zones urbaines, le projet offre aux jeunes la possibilité de renforcer leurs compétences à travers plusieurs types d’activités.

Le PROCEJ comporte trois composantes :

  1. Éducation et formation pour l’employabilité ;
  2. Création d’emplois par le secteur privé pour les jeunes ; et
  3. Renforcement sectoriel et gestion du projet.

Si la première composante bénéficiera d’un financement d’environ 29,2 millions de dollars, la deuxième composante sera portée par un financement de 25,1 millions de dollars. Le renforcement sectoriel et la gestion du projet, entrant dans le cadre de la troisième composante, bénéficieront de 8,7 millions de dollars.

Address:

Phones: +223 20 22 27 66/+223 44 90 32 68

E-mail: procej@procej-mali.org

FIER (Formation Professionnelle, Insertion et Appui à l’Entrepreneuriat des Jeunes Ruraux»)

Présentation

MOTIVATION DU PROJET
1.Chaque Année environ 180 000 ruraux arrivent sur le marché du travail au Mali avec des difficultés extrême a trouvés des débouches professionnelles. Cette situation conduit les jeunes à quitter les zones rurales et à allés à la recherche d’opportunités .que ce soit dans les grandes villes ou à l’étranger .Toutefois .la disponibilités en emplois décents que les centres urbains est faible et le secteur informel ne peut leur offrir que des activités précaires.

2.La politique nationale de formation professionnelle est orientée vers la promotion de l’emplois avec les orientations stratégiques de renforcement des dispositifs de formation continue et d’apprentissage ainsi que la prise en compte des besoins du marché du travail à toutes les étage du processus de réalisation des actions de formation professionnelle .Le programme Décennal de la Formation Professionnelle pour l’Emplois (PRODEFPE 2012 -2021 ) concrétise les orientations de la politique nationale.
Le projet FIER s’inscrit dans la recherche d’une croissance reposant sur la promotion des ressources humaines et le développement des secteurs porteurs, en particulier primaire.

OBJECTIF DU PROJET
L’objectif de développement de FIER est de promouvoir l’accès des jeunes ruraux, femmes et hommes, à des opportunités d’insertion et d’emplois attractifs et rentables dans l’agriculture et les activités économique connexes.

DURÉE ET RATTACHEMENT INSTITUTIONNEL :
Il s’agit d’un projet de 8 ans dont la tutelle est le Ministère de l’Emplois et la formation Professionnelle.

ZONE D’INTERVENTION ET POPULATION CIBLE :
Le projet interviendra à terme sur l’ensemble des 8 régions des payes selon une démarche séquentielle :
-Koulikoro et Sikasso pour démarrer
-2 régions d’extension tous les deux ans.

La zone de concentration géographique est délimitée dans chaque région en moyenne autour de 3 cercles parmi les plus pauvres soit total 24 cercles d’intervention à l’échelle du payes sur la durée du projet.
Les trois (3) cercles de Koulikoro sont Kangaba, Banamba et Kolokani
Les trois (3) cercles de Sikasso sont Yorosso, Kolondièba et Kadiolo.
Le projet cible les jeunes ruraux de 15 à 40 ans en quête d’une situation professionnelle. Au sein de cette cible ,il distingue deux catégories (I) les pré adultes de 15-17 ans pour lesquels des dispositif de formation pré-professionnelle adaptés sont prévus, afin de les préparer à l’insertion; (I) les jeunes âgés d’au moins 18 ans répondant à des profits ou trajectoires différents seront appuyés dans leurs choix soit pour initier une activité génératrice de revenus (AGR) ou promouvoir une micro –entreprise rurale (MER).
La population cible du projet est estimée à 100 000 jeunes ruraux dont 50 pourcent de jeunes filles.

COMPOSANTES ET PRINCIPALES ACTIVITÉS :

Le projet comporte 3 composantes :

La composante 1 : « Capacités institutionnelles et renforcement de l’offre de formation ».
Elle a pour objectif de faciliter l’accès des jeunes ruraux à des qualifications pour faciliter leur insertion professionnelle .Elle comporte deux (2) sous-composantes « Appui institutionnelle » et « Renforcement de l’offre de formation »

Les activités porteront essentiellement sur :
-La facilitation de proximité qui consistera à aider les jeunes à définir leurs projets selon une approche de Co-construction de la demande. Les jeunes s’orienteront alors soit vers une formation professionnelle (en majorité les 15-17 ans) ou vers un parcours d’insertion économique soutenu dans la composante 2 (pour les 18 ans et plus).
-La construction de centres de ressources de façon progressive selon le phasage à raison d’un centre par région, pour améliorer l’adéquation entre offre et demande de formation et d’appui conseil aux jeunes ruraux.
-L’appui aux Organisations Professionnelles Agricoles (OPA) vise à améliorer la représentativité des jeunes ruraux sur l’échiquier national et régional .Le projet sou–tiendra également le développement des plans stratégiques des OP pour améliorer la qualité de leur gouvernance et l’insertion dans leur programmes d’activités des problématiques de formation et d’insertion des jeunes ruraux.
-L’appui institutionnel aux Directions techniques du Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle au niveau central et déconcentre.
– Le renforcement des capacités techniques des Conseils Régionaux dans un esprit de durabilité, en termes de maitrise d’ouvrage et de capacité de pilotage des programmes régionaux de formation te d’insertion professionnelle.
-Le renforcement des dispositifs pré-professionnels: maisons familiales rurales (MFR) pour 5400 jeunes. la formation tutorée pour 12 000 jeunes et la formation durable pour 2 000 jeunes. Les unités mobiles de formation seront soutenus et les formations professionnelle courtes délivrées seront financées dans le cadre des parcours de formation /insertion de la composante 2.
-L’ensemble de ces jeunes constitue un terreau fertile de porteurs de projet qui pourront ultérieurement bénéficier de la composante 2.
-L’alphabétisation fonctionnelle et la post-alphabétisation toucheront respectivement les 15 -17 ans pour 30 000 jeunes. Les 18-40 ans pour 12 000 jeunes (essentiellement les 12 000 jeunes formes à travers le tutorat).
Le cout de la composante 1 est 9,6 million de £EU .19% du cout total, soit environ 4,8 milliards de francs CFA.

La composante 2 : « Insertion et appui aux initiatives des jeunes ruraux »
a pour objectif d’appuyer les initiatives économiques des jeunes ruraux, (hommes et femmes) dans la production agricole et ses activités amont, aval et connexes qui recèlent des potentialités d’emploi et de revenus. Les activités de la composante s’organisent au sein de deux sous-composantes : « renforcement des capacités » et « Appui aux initiatives économiques des jeunes ruraux »
Les activités porteront essentiellement sur :
-La mise en place et la professionnalisation des dispositifs d’appui-conseil pour l’accompagnement des jeunes. Ces dispositifs pourront être de prestataires privés ou des Organisations Non Gouvernementales (ONG)
-Le soutien à l’innovation et à la commercialisation par (I) le test des lignes de production ou d’équipements avec une attestation particulière aux technique permettant l’allègement du travail des femmes ; (I) l’appui au jeunes dans leurs démarches de commercialisation ; :et (III) le soutien de initiatives des professionnelles en matière de démarches de qualité et de labellisation de certains produits agricoles transformés.
-Le renforcement des services financiers ruraux en partenariat avec le Projet d’accroissement de la productivité agricole au Mali (PAPAM cofinancement FIDA) et le programme de micro finance rurale (PMF cofinancement FIDA). A terme, ce partenariat laissera place à l’intermédiation financière régulière par le marché avec la disponibilité permanent d’une offre adaptées aux jeunes entreprenants ruraux et délivrée par le système financiers décentralises (SFD). Le Projet prévoit la création de 17 nouveaux guichets de proximité pour augmenter l’inclusivité des jeunes dans les SFD et par la mise en place de 5 nouveaux produits financiers adaptés aux jeunes ruraux.
-Le renforcement des jeunes ruraux dans le montage de leur projet afin de lever les contraintes technique et financières qui freinent l’émergence et le développement de leurs initiatives :ceci se fera à travers la mise en œuvres d’un dispositif d’appui en 3 étapes (I) appui à la formulation de projet pertinent (II) préparation à la mise en œuvres des projets par un accès a une formation adaptes et à des financement et (III) accompagnement de la mise en œuvre des projet sur 18 mois.
A travers les guiches du PAPAM administrés par l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCAM), le Projet FIER permettra aux jeunes promoteurs sélectionnés par le comité régional, d’accéder à des financements sous forme de : (I) coup de pouce pour démarrer une activité génératrice de revenu (AGR) ou un groupement d’intérêt économique pour les travaux à haute intensité de main d’œuvre (GIE-HIMO) ; ou (II) des couts partagés pour une micro –entreprise. Au total 11 500 AGR, 4 000 MER (micro entreprises rurales) et GIE HIMO accèderont à la facilité de financement. Les jeunes seront responsables de la gestion des fonds pour la mise en œuvre de leur activité économique et bénéficieront pour cela d’un accompagnement technique et en gestion pendant 18 mois.
Le coût de la composante 2 est de 34,7 millions de $EU ,68% du coût total soit environ 17,35 milliards de francs CFA.

La composante 3 « coordination et gestion » assure la gestion et le suivi – évaluation du Projet.
Dans le principe, le projet fonctionnera en réponse à une demande éligible et pertinente, et la réponse du Projet sera bâtie sur le Faire – Faire afin de valoriser les ressources existantes, tant en matière de formation – insertion qu’en appui à l’entrepreneuriat rural.
Le coût de la composante 3 est de 6,8 millions de $EU, 13% du coût total, soit environ 3,4 milliards de francs CFA.
LE COÛT DU PROJET EST DE 26,29 milliards de Francs CFA.

P2RP (Programme Multinational de Renforcement de la Résilience à l’insécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Sahel)

Le P2RS est placé sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement Rural (MAER).

Le suivi technique et financier du projet et la coordination des activités sont assurées par une Cellule de Coordination du Projet (CCP), basée à Dakar, dirigée par un Coordonnateur National. Le personnel de la CCP est composé d’un Responsable du Suivi Evaluation et de la Communication, d’un Responsable Administratif et Financier, d’un Expert en Infrastructure et Passation des Marchés, d’un Expert en Développement Rural et Environnement, d’un Expert en Genre et Nutrition, d’un Comptable, et d’un personnel d’appui.

Les interventions sont coordonnées au niveau régional par des antennes basées au niveau des chefs lieu de région (Fatick, Kédougou, Kolda, Matam, Tambacounda et Ziguinchor). Le personnel de l’antenne régionale est composé d’un chef d’antenne, d’un ou deux assistant (s) sectoriel (s) et d’un personnel d’appui.

Au niveau national, un Comité de Pilotage (CP) doté de pouvoirs d’orientation et de décision, supervise l’exécution des différentes composantes. Il est notamment responsable de l’approbation et du contrôle des plans de travail et budgets annuels, établis aux niveaux des 6 régions. Le CP se réunit au moins une fois par an. Au niveau régional, le pilotage et le suivi des activités sont assurés par un Comité Régional de Concertation (CRC) présidé par le Gouverneur de Région.

Les instances de coordination et de gestion du P2RS assurent l’exécution des activités selon les règles et procédures édictées par l’accord de prêt.

L’organisation et le fonctionnement de la CCP ainsi que celles des Antennes Régionales s’effectuent conformément à un manuel de procédures administratives et financières validé par la BAD.

Les programmes

PRESENTATION

Le Programme d’Appui à la Croissance Economique et Promotion de l’Emploi stimulées par le Secteur Privé (PACEPEP) constitue une nouvelle génération de programme de développement du gouvernement du Royaume de Danemark dont la convention a été signée avec la République du Mali le 13 décembre 2013.

D’un montant de 26,4 milliards de FCFA, le programme s’inscrit dans un objectif de réduction de la pauvreté par le biais de la promotion du secteur privé.

A cet égard, il vise à accroitre les revenus et les emplois en milieu rural de même qu’à renforcer la compétitivité des économies dans les zones visées par le programme.

Afin d’atteindre les résultats espérés, le PACEPEP a été divisé en trois (3) composantes, la composante 1 est aujourd’hui porté par le Conseil National du Patronat du Mali (CNPM) avec l’appui du Bureau danois d’assistance technique NIRAS.

Elle dispose d’un fonds de 11 milliards de FCFA pouvant être dans les secteurs ciblés pour une durée de cinq (5) ans allant de 2014-2018.

STRATEGIE D’INTERVENTION

La stratégie d’intervention du PACEPEP vise le développement du secteur privé et l’amélioration de la structuration des filières ciblées. Elle veut promouvoir un meilleur dialogue Public-Privé et entre acteurs du privé eux-mêmes ainsi qu’une amélioration de l’environnement des affaires.

OBJECTIF GENERAL
Renforcer la compétitivité des acteurs du secteur privé malien dans un environnement plus favorable.

Objectifs immédiats:

  1. Contribuer au développement des entreprises en facilitant leur financement.
  2. Renforcer le développement des chaines de valeurs.

Pour atteindre ces objectifs immédiats, la composante ambitionne d’appuyer des :

  • PME ;
  • projets intégrateurs ;
  • projets Recherche & Développement ;
  • projets « vert ».

ZONES D’INTERVENTION

  • MOPTI,
  • SIKASSO,
  • SEGOU,
  • DISTRICT DE BAMAKO.

FILIERES PRIORITAIRES

  • VOLAILLES,
  • MAÏS,
  • BETAIL/VIANDES,
  • LAIT LOCAL,
  • FRUITS ET LEGUMES,

BENEFICIAIRES

  • Les PME ;
  • les Organisations faitières de producteurs ;
  • les Entreprises Agricoles ;
  • les Interprofessions, les coopératives et unions ;
  • les groupements d’entreprises

CRITERES MAJEURS D’ELIGIBILITE

L’entreprise doit avoir au moins deux (2) ans d’existence et un chiffre d’affaires minimum de 30. 000. 000 FCFA,

Le  projet doit être rentable, créateur de Valeur Ajoutée  et d’emplois dans les chaînes de valeur sélectionnées,

Le porteur de projet n’est pas un fonctionnaire, conventionnaire ou salarié d’une autre entreprise,

Le porteur de projet dispose d’une capacité de financement et fournit des garanties en cas de crédit bancaire.

MODALITES DE FINANCEMENT : SUBVENTIONS/CREDIT

Le PACEPEP dispose de deux fonds pour financer les PME :

1         le Fonds d’appui conseil

Ce fonds peut financer :

–  des études ;

–  la mise au point de technologies et de produits ;

–  la certification de produits.

2        Le fonds d’investissement

Ce fonds peut financer :

– des équipements ou bâtiments,

– des  aménagements et installations,

– des frais complémentaires (transport, installation…).

BUREAUX DE FACILITATION

BAMAKO : Immeuble CNPM, 3è étage, ACI 2000.

Chef d’équipe facilitation.

E-mail : cnpmbamako_pacepep@cnpmali.org

Téléphone : 20 21  63 11

SEGOU : Conseil Régional du Patronat.

Chef d’équipe facilitation.

E-mail : cprsegou_pacepep@cnpmali.org

Téléphone :

SIKASSO : Conseil Régional du Patronat.

Chef d’équipe facilitation.

E-mail : cprsikasso_pacepep@cnpmali.org

Téléphone : 21 62 24 93

MOPTI : Conseil Régional du Patronat.

Chef d’équipe facilitation.

E-mail : cprmopti_pacepep@cnpmali.org

Téléphone : 21 42 13 56

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