Secrétariat Technique Permanent du Conseil Supérieur du Secteur Privé Ministère en charge du Secteur Privé
Mesdames et Messieurs,
Le Mali a adopté le 30 décembre 2011, la Loi N°088, portant Orientation du Secteur Privé (LOSP). Elle vise à mettre en synergie les moyens de tous les intervenants, à l’effet de lever les contraintes auxquelles le secteur privé est confronté en vue d’assurer sa viabilité et sa capacité à contribuer davantage à la croissance économique du pays.
Son objectif général de contribuer à la réalisation d’une croissance forte et soutenue capable de créer des emplois durables et de réduire la pauvreté.
Elle créée un Organe d’Orientation, de Coordination et d’Évaluation des Politiques de développement du Secteur Privé, dénommé « Conseil Supérieur du Secteur Privé (CSSP) ».
Le Gouvernement de la république du Mali à confié le secrétariat du CSSP, espace privilégié de dialogue entre les plus hautes autorités et les acteurs secteur privé, entre autres, au Secrétariat Technique Permanent du Conseil Supérieur du Secteur Privé (STP-CSSP). Le STP-CSSP est une structure publique, placé auprès du Ministre chargé du Secteur Privé.
L’une des missions du STP-CSSP est de préparer les sessions du CSSP, qui est un cadre de dialogue de haut niveau entre l’État et les acteurs du secteur privé.
Notons que le secteur privé malien en général et les entreprises maliennes en particulier connaissent des difficultés de différents ordres. Ces difficultés sont toujours actuelles et ne s’estompent pas, nous pouvons même dire qu’elles s’aggravent avec les problèmes politiques et économiques au niveau mondial.
Notre objectif est de réfléchir aux voies et moyens pour soulager le secteur privé et particulièrement les entreprises. Il s’agit de sortir de cette récession économique et atténuer la pression qui pèse sur le budget global, mais aussi alléger la pression sociale.
Des efforts ont été faits, cependant beaucoup reste à faire pour accompagner le secteur privé en général et les entreprises en particulier dans leur quotidien pour plus de résilience et de compétitivité.
Une des solutions c’est l’instauration d’un dialogue public-privé ouvert entre l’État et les acteurs du Secteur privé.
De toute évidence, la consultation du secteur privé lors de l’élaboration des politiques et stratégies ne suffit pas, il faut la compléter par des dispositifs de dialogue public-privé régulier au niveau sectoriel ou au niveau de responsabilité approprié, et des mécanismes de communication ascendante afin d’assurer la prise en compte des problèmes locaux dans l’élaboration des décisions à plus haut niveau. Une meilleure réactivité de la politique de développement du secteur privé aux besoins de ce secteur dépendra de la façon dont est organisé le dialogue public-privé, et en particulier des mécanismes par lesquels les MPME, les entrepreneurs et travailleurs informels et les petits exploitants agricoles peuvent faire entendre leur voix.
Ce dialogue a pour but d’instaurer une confiance mutuelle et de rapprocher les points de vue, afin de jeter les fondements d’une analyse conjointe des problèmes, puis des politiques et réformes institutionnelles propres à instaurer un environnement plus favorable au développement du secteur privé.
Je vous remercie